« Sleep study» Oeuvres récentes de Ron Nagle

Publié le : 27 décembre 20183 mins de lecture

Né à San Francisco en 1939, Ron Nagle vit et travaille dans sa ville natale. Il est à la fois musicien, peintre et sculpteur. Après ses années de formation dans les années 1960 auprès de Peter Voulkos, grande figure du renouveau de la céramique et aux côtés de Ken Price, Ron Nagle s’essaie à divers styles.
Coloriste hors pair qui, sa vie durant, a tenté de saisir l’essence des objets du quotidien, il s’adonne à la céramique, depuis maintenant presque 40 ans, avec une sensibilité de sculpteur et nous livre des objets métaphore où l’humour le dispute à la sensualité. Ses oeuvres sont entrées désormais dans les plus grandes collections privées et publiques internationales, dont la Fondation Wright à Seattle, le Metropolitan Museum à New-York, le Victoria and Albert Museum à Londres et à Paris le Centre National des Arts Plastiques.

Du 26 mai au 15 juillet 2011, « Sleep Study » réunit les pièces les plus récentes de Ron Nagle, dont certaines résultent des rêves de l’artiste, qui a effectué des tests de sommeil sous contrôle médical.

Pour Pierre Marie Giraud, qui expose Ron Nagle à Bruxelles depuis trois ans, c’est « la liberté créatrice de Ron, sa façon unique de travailler comme peintre et sculpteur et son aptitude à transfigurer le réel qui ont déclenché le coup de foudre.» Quant à Louis Lefebvre, c’est « l’imagination sans tabou » de l’artiste qui l’a impressionné : « … couleurs saturées, formes indécelables, matières retravaillées »… Louis Lefebvre aime cet excès, « excès de tout qui donne corps à des objets éminemment sensuels et qui ont pourtant pour point de départ des objets du quotidien ».

La galerie Lefebvre et Fils est spécialisée dans la céramique française et européenne du XVIe au XXIe siècle, depuis 5 générations. Dirigée par Georges et Louis Lefebvre, la galerie a participé aux plus grandes manifestations d’art et d’antiquités internationales.

En 2010, elle organisait, au 24 de la rue du Bac, une exposition « Voyage au Bout de la Terre », qui présentait des oeuvres inédites d’Ettore Sottsass en dialogue avec des pièces du XVIIème siècle.

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